mardi 14 juin 2011

Du verbe... au vote?

Dans le web participatif, l'existence de "verbes" joue un rôle essentiel. Actions envisageables sur différents médias sociaux, les verbes vous permettent de transmettre des musiques/photos/articles intéressants ou pertinents, en télécharger, partager, imprimer, visionner, étiqueter, commenter, ajouter comme favori, etc. pour prendre place dans le web participatif. Plus un site permet de verbes, plus il est interactif et donc plus il est dit "social".

L'interface convivial de Facebook nous le permet aisément à chaque statut: commenter, aimer, ajouter un lien, une photo, etc. Cela est également possible sur de plus en plus de plates-formes indépendantes (médias, magasins, etc.)

Or, voilà que depuis le 2 juin, son grand compétiteur Google offre la possibilité d'ajouter le bouton +1 à toute page dont le code spécifique a été préalablement ajouté au html.  Si nombre de pages hébergées hors du site du géant américain Facebook offrent la possibilité "d'aimer" une page, une vidéo ou un article et de le partager sur sa plate-forme, en tant que compétiteur, Google s'est vu mis au défi d'en faire autant. Le bouton "+1" rend maintenant la chose possible.

Mais comment donc évaluer le degré d'engagement de l'internaute dans le sens social du terme, au-delà de la visite "neutre" d'un site? Un simple passage sur un site équivaudrait à un "vote" de référencement (implication minimale). Et l'usage de l'option "partage"? Et celui du "J'aime"? Et celui de l'étiquette ou du commentaire offre-t-il un plus-value quantifiable pour le site ET pour l'internaute?

Où faut-il se situer sur l'échelle de technographie sociale pour que l'action posée soit considérée comme influente pour la "valeur" positionnelle (SEO) du site? De quelle manière quantifier cela? Doit-il nécessairement y avoir une valeur qualifiable en hyperlien mesurable par un outil comme technocrati?

En fait, ma réflexion devrait être toute simple: la valeur ajoutée à un site par ses objets sociaux n'est simplement pas liée au degré de "consommation" de médias sociaux de l'internaute, bien qu'un puisse aisément contribuer à l'autre. Autrement dit, même les consommateurs de médias sociaux les plus réticents peuvent donner de la valeur à un site en utilisant ses objets sociaux. L'inverse est aussi vrai: les médias sociaux contribuent eux aussi à faire de leurs utilisateurs des internautes de plus en plus "engagés" dans le multi-dialogue du web social selon leur niveau d'implication.

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