lundi 30 mai 2011

Essoufflé, le blogue?

Si le web des dernières années a vu exploser la mise en ligne de blogues de différentes natures (personnelle, professionnelle, scolaire, chroniqueur, etc.), il m'a semblé que la popularité croissante des médias sociaux de ceux-ci était sur une pente  descendante.

Blogueuse depuis bientôt cinq ans, j'ai observé durant des mois, puis des années le développement de la notoriété de plusieurs personnalités  (Mère Indigne, Chroniques Blondes, Michelle Blanc, etc.) devenues des figures influentes et qui se sont distinguées avant qu'une forme d'accalmie ne viennent adoucir le tapage bloguesque sur la blogosphère en général. Plusieurs blogueurs québécois influents ont fermé leur blogue (Geneviève Piquette, PA Piette, Mère Indigne, etc.). Les autres ont simplement modéré leur fréquence de publication.

Il va sans dire qu'un blogue personnel est directement influencé par la réalité personnelle et la disponibilité de celui qui le nourrit.  Ainsi, si une entreprise désigne d'emblée son conseiller en communication pour rédiger des billets aux couleurs de l'entreprise sur une base régulière, cette dernière tâche risque fort d'avoir sa raison d'être et les ressources allouées pour la remplir (bien qu'hélas, les communications et pis encore, le web social sont souvent reléguées au second rang lors de difficultés au sein de l'entreprise).

Or, la situation diffère quelque peu quand il s'agit d'un blogue personnel où la situation personnelle du blogueur régit directement le temps consacré à la passion de l'écriture partagée. Changement de situation amoureuse, naissance d'un enfant, retour aux études, réorientation professionnelle : autant de raisons pour ralentir la cadence.

Non seulement les blogueurs se faisaient moins bavards mais le lectorat réagissait moins également. Graduellement, les liens tissés sur la blogosphère entre moult blogueurs d'intérêts semblables se sont transférés sur les autres médias sociaux dans ce que Claude Malaison désigne comme la miniaturisation des conversations (lire aussi la conversation a-t-elle quitte la blogosphère?). Il semblerait que la réponse soit oui et effectivement, il n'est pas rare qu'un billet publié sur un blogue mis en lien sur les réseaux sociaux reçoive ses réponses directement sur Facebook ou Twitter (plus instantanés) que sur le blogue lui-même.

Cependant, après consultation de la 1ère édition de la revue NetTendances du CEFRIO, centre de recherche et d'information en TIC qui vise à faire du Québec une société numérique, il semblerait plutôt que les blogues soient en hausse de popularité au Québec. Bon. Je me réajuste mentalement alors. Dans l'ensemble de la province, selon le même document, les internautes qui consultent des blogues étaient en hausse de 6% en 2010 par rapport à l'année précédente. De la même manière, les internautes qui ont commenté sur des blogues étaient en hausse de 5% entre 2010 et 2011.

Essoufflé, le blogue? Pas d'après ces chiffres. La même revue indique que les internautes sont de plus en plus engagés dans les blogues et que 65% des internautes consultent au moins un blogue plus d'une fois par semaine.

Comment expliquer alors la différence entre mes observations personnelles, celles de Claude Malaison et du CEFRIO? Qu'en pensez-vous?

NetTendances Cefrio

samedi 28 mai 2011

Responsabilité éditoriale et anonymat

Si l'avènement des blogues a permis à nombre d'individus de s'approprier un espace web pour faire entendre leur voix,  certaines questions concernant l'identité sont venues en interpeller plusieurs parmi les "penseurs" web et les autres utilisateurs lorsque des controverses sont survenues sur certains espaces de discussions.Controverses, vous dites? Oui. Controverses dans le genre on débat publiquement avec coeur et conviction sur différentes problématiques mais sous un couvert anonyme qui nous permet de nous abstraire à la règle tacite de la courtoisie en ligne.

La question de l'anonymat a été maintes fois discutée sur le web. D'abord à travers les forums de discussion, ancêtres du blogue tel que connu aujourd'hui, puis à travers toute la blogosphère et maintenant via les sites de microblogging. Si nombre de blogueurs publient sous leur véritable identité, pour plusieurs, c'est sous le couvert d'un pseudonyme que sont livrées billets, réflexions, statuts et commentaires. Selon Michelle Blanc, blogueuse et consultante réputée en marketing, médias sociaux et développement de stratégie web, ce type d'anonymat (parce qu'il ne révèle pas l'identité véritable du blogueur mais trouve un terrain d'identification médian), se désigne comme étant du pseudonymat .

La question de savoir "s'assumer" a pris un sens particulier avec l'avènement des fils de discussion web.  En fait, s'assumer sur les blogues, le web et les médias sociaux, signifie savoir partager ses propos sur un espace (parfois le sien -blogue, parfois pas -forums et autres espaces publics), autoriser la réflexion et le débat qui s'ensuit et rattacher ses positions, opinions, critiques et commentaires -respectueux on l'espère- à un profil inscrit et lui-même rattaché à une adresse courriel et prendre soin de respecter la netiquette et plus précisément encore le code de conduite du blogueur.

Un blogue tenu par un individu optant pour le pseudonymat peut être fort bien assumé. L'identité réelle n'est pas toujours un pré-requis au civisme. Comme dans la vie réelle notre image nous suit (ou nous précède, c'est selon), une identité voilée ne pourra signifier se donner la latitude de dire n'importe quoi n'importe comment. L'anonymat ne permet pas plus à un individu inconnu dans une foule d'agir comme un imbécile sans respecter les codes sociaux qu'à un blogueur d'intimider ses compères ou d'apostropher irrespectueusement ses détracteurs. Même si son nom véritable demeure inconnu, le souci de la réputation en ligne d'un blogueur n'est pas moins à négliger.

Tant que la netiquette est respectée, même en préférant se garder de dévoiler son identité réelle pour afficher ses idées, tant que le blogueur est en mesure d'être retracé, tant qu'il peut répondre de ses interventions sur d'autres blogues, qu'il peut nuancer ou justifier ses propos, la responsabilité éditoriale d'un blogueur est sauve.

Réflexion intéressante d'Yves Boisvert à ce sujet: forums de discussion et diffamation

jeudi 26 mai 2011

La menace du numérique

Plus question de perte, vous l'aurez constaté. On passe à autre chose pour une autre activité liée au cours de web social. Il s'agit de l'activité C, dans laquelle je me dois de porter une réflexion sur un sujet choisi lié au web social.

Ma réflexion se veut un peu le relais de celle que ma collègue a amorcée ici. Son billet jette un regard intéressant sur les enjeux entraînés par les nouveaux médias en regard aux médias traditionnels. Aussi, elle conclut sur une question encore sans réponse: celle de la dualité papier vs numérique, instantanéité ou profondeur, médias traditionnels ou web 2.0.

Pour moi la réponse ne fait pas de doute : la complémentarité est possible ! Bien que ma conclusion soit empirique, il va de soi pour moi qu'autant que l'industrie du livre imprimé (bien que ses ventes aient chuté de 4% aux É-U en décembre 2010 par rapport à la même période en 2009) n'est pas prête à disparaître malgré la popularité croissante des livres numériques (dont l'augmentation par rapport à l'année précédente, en 2010, fut de 9% selon l'association des grandes maisons d'éditions américaines), autant la profondeur de l'idée humaine n'est pas menacée par l'instantanéité des médias sociaux.

En dépit de la polyvalence des outils technologiques émergents, le plaisir de tenir entre ses mains un livre papier est toujours actuel et loin d'être archaïque. Et baisse ne signifie pas fin.

Perso, bien que je sois accro au web et aux médias sociaux, la lecture papier demeure inégalable. Trimballer mon livre EST un plaisir, en sentir l'odeur, l'histoire, y apposer mille Post-It ou en retrouver rapidement un passage, cela fait de mes lectures une pause tangible dans laquelle je décroche de cet écran qui m'avale.

Quant à l'instantanéité vs la profondeur, ce sont deux nécessités complémentaires. Qui peut se targuer de ne tenir que des propos utiles, profonds et pertinents dans une journée hors-ligne? Le plaisir des échanges -sociaux, familiaux, professionnels ET web réside justement dans la diversité et l'équilibre entre la légèreté, la pertinence, la profondeur, l'informatif et le ludique.

Article intéressant sur la tendance d'intérêt chez les jeunes en matière de lecture, versions papier et numérique. http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/education/201105/28/01-4403741-la-technologie-detourne-les-enfants-de-la-lecture.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_aujourdhui-sur-cyberpresse_267_article_ECRAN1POS2

mardi 24 mai 2011

Bilan Activité B

L’initiative


Mon initiative web consistait à parler de différents types de pertes et à observer la manière dont elles sont considérées.  Dans notre société où le gain, valorisé, prime, la plupart des types de pertes sont perçues comme étant négatives.

Ayant envie d’aller de l’avant dans cette activité avec un sujet original et un peu bidon allant me permettre de la latitude dans le développement de mes idées, j’ai exploité ce filon. Or, cela s’est avéré plus complexe que je l’avais imaginé.  J’ai décuplé la charge de travail en espérant l’alléger ! Qui plus est, cette initiative me permettra difficilement d’y appuyer l’activité C.

D’abord, avec un sujet aussi vaste que celui de la perte, tout était possible. Chaque sujet plus ciblé (perte d’un membre, perte d’objets, perte d’estime personnelle, etc.) nécessitait une nouvelle recherche et de nouveaux groupes d’intérêts communs mais honnêtement, bien qu’il existe des tas de groupes aussi inutiles qu’insipides sur le web et sur Facebook (ne pas porter de jugement-ne pas porter de jugement-ne pas porter de jugement), qui donc aurait envie de choisir la perte de ses clés comme groupe pour perdre son temps, hm?

Comme l’humour et l’absurde apportent souvent une teinte agréable à un sujet donné, je me suis donc lancée avec, je l’espère, un amour de l’absurdité qui a allégé les parties lourdes des billets.

Les activités menées


Dans le cadre de cette activité, j’ai utilisé les trois médias sociaux suivants : Facebook, Twitter ainsi qu’un blogue destiné au sujet de mon travail.

La cause la perte sur Facebook   fut promue à travers mes contacts personnels ainsi que via le blogue de la perte. J’y ai  expliqué brièvement mon initiative en incitant mes pairs à venir y jeter un coup d’œil. http://www.causes.com/causes/604049-la-perte

J’ai également utilisé le réseau de microblogging Twitter, pour lequel j’ai suivi durant un mois des Twits aussi pertinents, légers, qu’intéressants en regard de mon/mes sujet(s), pour diffuser mes nouveaux billets.  À noter que la pertinence des tweets de nos Followers se doit d’être évaluée à moyen terme plutôt qu’à court terme, où ceux-ci sont parfois sans lien direct avec notre sujet (cela est normal et souhaitable, les tweets ne devant pas impérativement relever uniquement d’un sujet relatif à leur raison d’être), les contacts n’étant pas que « performants » mais aussi ludiques, informatifs, divertissants.

Bien évidemment, mes propres tweets se devaient eux aussi d’être diversifiés. Les profils destinés uniquement à la sollicitation ou à la diffusion d’information peuvent devenir agressants ou monotones.

 http://twitter.com/#!/LaPerte1

En troisième lieu, le blogue de la perte, point de ralliementde l’exercice,  a servi de lieu principal de diffusion et a généré quelques visites. Le plus étonnant est que  ce blogue a attiré plusieurs visiteurs avant même sa « promotion » officielle.

Enfin, sur le site du groupe inf 1167sur Diigo, j’ai rajouté un lien dans ma librairie vers mon blogue en plus de celui lié à mon profil.



Les statistiques de visite



Comme vous pouvez le constater sur le tableau ci-haut, mon initiative a généré peu de visites. Mes principaux générateurs de visiteurs? Tout d’abord, Blogger. Pourquoi? Tout simplement parce que ma bonne réputation déjà établie de bloggueuse a créé un chemin vers le blogue dédié au cours. Avant la « promotion » du blogue websocialB, quelques visiteurs m’avaient déjà fait la surprise de leur visite via le profil de mon blogue personnel (en ligne depuis septembre 2006). www.grande-dame.blogspot.com

C’est mon blogue personnel (et donc sa notoriété acquise au fil des années) qui a justifié plus de 55% des visites sur mon blogue B….La perte (blogue dédié au cours) et cela, malgré toutes les autres actions prises pour en faire la promotion. Comme pour toute nouvelle activité, il y eût l’effet curiosité au lancement de mon blogue B  tel que l’indique le graphique, puis une curiosité minime lors de la publication de nouveaux billets et cela, en dépit du fait que j’ai tenté de les rendre intéressants par leur incongruité.

Défis


Le principal défi rencontré est sans contredit  le choix de mon sujet pas assez ciblé. La latitude qu’un sujet large me permettait était certes plus grande mais rendait également plus ardue l’accession à des groupes d’intérêts semblables pour en faire la promotion en liant mon initiative.   

vendredi 20 mai 2011

La perte de poids

D'entrée de jeu: voilà une perte qui par sa nature se distingue. Pourquoi? Parce qu'elle est plus que tout autre (avec sa grande amie la simplicité volontaire) une perte volontaire (j'exclus de facto les pertes de poids liées à la maladie) et souhaitée par nombre de mortels.

Selon l'OMS, "le surpoids et l'obésité sont une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle qui peut nuire à la santé".  Vie sédentaire, aliments industriels, fast-food, sucre, style de vie occidental, graisses riches en acides gras saturés et voilà le taux de surpoids et d'obésité qui montent en flèche.

Si le surplus de poids est associé à une multitude d'affections physiques (hypertension, diabète, troubles cardio-vasculaires, etc.), c'est aussi par souci de bien-être et d'esthétique que moult personnes atteintes d'embonpoint se préoccupent de manière plus sérieuse de leurs quelques kilos en trop.

Le taux d'obésité record en Amérique du Nord (au Canada: 47.4% de la population en surpoids et 14.9% pour l'obésité en 2005 et plus élevé encore aux É-U et au Mexique) et partout en Occident ainsi que la volonté de la perte de poids est telle que nombre d'industries cherchent à l'exploiter : pilule miracle, suppléments, gyms et de plus en plus de gouvernements voyant les conséquences désastreuses du surpoids sur la santé élaborent des programmes de prévention.

Contrairement aux types de pertes discutées dans les billets précédents, la perte de poids représente, à notre époque et dans notre culture occidentale, un idéal à atteindre pour un grand nombre d'individus. Il s'agit d'un des rares éléments pour lequel la perte est plus convoitée que le gain.

La perte de poids (toujours dans une optique volontaire) est espérée, planifiée, comptabilisée, contrôlée, et même célébrée. De la même manière que certains gains (capital, crédibilité, argent, autonomie, etc.) nécessitent investissement de temps, d'efforts et d'énergie et suscitent respect et admiration lorsque l'objectif est atteint, la perte de poids n'est pas sans effets autour d'un individu ayant triomphé de ses poignées d'amour.

mercredi 18 mai 2011

Fichues clés ou la perte trop commune

Parmi les items les plus souvent égarés, outre son gros bon sens et ses moyens, il y a évidemment le portefeuille, la télécommande, le sac à main, les lunettes, les suces de Bébé, le téléphone sans fil. Pas étonnant que les fabricants d'électronique intègrent à leur technologie des boutons de repérage pour les téléphones sans fil égarés !

Sur le siège passager de la voiture? Négligemment sur le comptoir? Au bureau? Sur le bureau? Incognito entre les coussins du divan? Dans une poche de jeans? Ou était-ce la poche intérieure du manteau d'hier? L'objet qui remporte la palme des grands perdus est sans contredit le fameux trousseau de clés !

Étourderie, négligence ou simple humanité, qu'importe, la perte de petits objets est si fréquente
que des entreprises exploitent cette inévitable tendance humaine en proposant à leur clientèle-cible des dispositifs à puces à attacher de manière préventive à l'objet chéri / maudit.

De nombreuses personnes, pieuses ou pas, invoquent Saint-Antoine-de-Padoue, réputé pour être le patron des objets perdus en cas de perte. Je me suis intéressé à ce culte du désespoir mis en pratique avec conviction par plusieurs. On dit que c'est à partir du XVIIe siècle que saint Antoine de Padoue fut invoqué pour retrouver les objets perdus. On sollicita également sa vertu pour recouvrer la santé ou exaucer un vœu. Wikipedia précise que "L'idée de l'invoquer pour retrouver les objets perdus vient du fait qu'un voleur qui lui avait dérobé ses commentaires sur les psaumes se sentit obligé de les lui rendre."

Traditionnellement, l'attribution d'aidant naturel pour objets perdus lui est resté et se perpétue culturellement. Le principe? On perd quelque chose, on "demande" de manière ponctuelle à Saint-Antoine-de-Padoue de nous aider à retrouver ce qui est perdu. Cela fonctionne-t-il réellement? Pour plusieurs, oui. Aurait-on pu invoquer un objet de cuisine ou un saint bidon pour le même résultat? Allons savoir !

Contrairement à d'autres pertes se traduisant comme foncièrement négatives (estime personnelle, membre, temps, contrôle de soi, etc), la perte d'objets personnels, sans les désagréments qui lui sont intrinsèquement liés (remplacement des dits objets), peut davantage apparaître cocasse que négatives en soi.

vendredi 6 mai 2011

La perte d'estime personnelle

Semaine des maladies mentales. Je serai thématique et ponderai aujourd'hui un billet sur la perte d'estime personnelle.

D'abord, l'estime personnelle se définit comme "le jugement ou l'évaluation que l'on fait de soi-même en rapport avec nos propres valeurs. Lorsque nous accomplissons quelque chose que nous pensons valable, nous ressentons une valorisation et lorsque nous évaluons nos actions comme étant en opposition à nos valeurs, nous « baissons dans notre estime ». (wikipedia)

Le postulat d'un psychologue (Cooley) suggère que les autres seraient une forme de miroir dans lequel nous modelons notre perception de nous-même à travers les jugements d'autrui. D'autres suggèrent que ce serait la moyenne de ces perceptions qui serait intériorisée afin de "construire" l'estime personnelle.

Dans la hiérarchie de la pyramide des besoins de Maslow, l'estime de soi répond à une double nécessité pour l'individu : se sentir compétent et être reconnu par autrui.

Si l'estime personnelle de l'enfant s'érige essentiellement en fonction de la qualité de la relation qu'il entretient avec ses parents, en revanche, moults raisons peuvent justifier sa chute, qu'elle soit brutale ou graduelle: isolement social, perte d'emploi, rupture amoureuse, échec personnel, violence physique ou psychologique, dépression, troubles de l'humeur, traumatisme, etc.

La perte d'estime personnelle peut entraîner des problèmes de différents ordres: social, personnel, professionnel, relationnel, psychologique, etc.

En guise de traitement, une aide psychologique peut aider à désamorcer la situation influant négativement sur l'estime personnelle, permettre de relativiser avec un regard extérieur et amorcer un travail sur soi visant à renforcer l'estime de l'individu.

L'estime personnelle n'est pas statique. Rien n'est moins acquis que cette dernière...aussi...sachez la bichonner ! 

lundi 2 mai 2011

La perte de cheveux

Appelons-la par son nom terrifiant pour quel qu’homme ayant un père au front dégarni : la calvitie. Cal-vi-tie. C.a.l.v.i.t.i.e. CALVITIE. Brrr, sueurs froides !
Hélas, messieurs ! Le plus souvent due à un excès d’hormones mâles (que l’on qualifie "d’alopécie androgénique" -ça se glisse bien dans une conversation pour avoir l'air intelligent) desquelles vous pourriez éventuellement vous enorgueillir, la calvitie est généralement héréditaire. Elle peut cependant également résulter de facteurs comme le stress permanent, l’angoisse tenace ou une alimentation déséquilibrée (déficience en vitamines H et/ou B6¼). Des produits capillaires agressifs peuvent également contribuer à la chute des cheveux, tout comme des médicaments aux effets secondaires indésirables. L'essentiel à vous rappeler : surplus. hormones. mâles. En gros, consolez-vous, vous êtes plus viril que nature. 

Généralement, c’est entre 20 et 35 ans que les hommes sujets à la calvitie seront exposés au début de leur fatalité capillaire, voyant s’estomper graduellement tous leurs espoirs secrets de se voir relever le défi de dompter leur indomptable tignasse virtuelle de viking.

Si ces messieurs ne disposent pas de plusieurs dizaines de milliers de dollars pour opter pour une greffe de leurs propres cheveux, la seule solution efficace (si vous faites partie de ceux qui y répondent bien) demeure la prise de médicament. Ce dernier ralentirait la chute de cheveux et pourrait même aller jusqu’à en faire repousser. Le hic? Vous en avez jusqu’à la fin de vos jours à avaler la pilule.

Plutôt que d’affronter la bête, certains hommes décident de la devancer en optant pour la tonte. Littéralement. Oh, détrompez-vous si vous croyez la chose suicidaire (capillairement parlant) ! De la même manière que certaines femmes voient en leurs kilos en trop un obstacle à la séduction, certains hommes croient voir tomber leur charme au même rythme que leur chevelure. Pourtant, comme certains hommes préfèrent les rondes, certaines femmes ne peuvent résister à un coco dégarni assumé.